dimanche 19 juin 2011

Je sample, tu sample, il sample ...

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En plein dans mon parcours wikipédiesque du web, je m’étonne du succès du slogan pseudo féministe de Beyoncé. Oui, oui, vous savez le fameux « Who run the world ? Girls !* », celui là même que vous entendez en boucle à la radio, sur MTV ou NJR12 ou pire dans mon votre ipod ! Si je reconnais que la mélodie est plus qu’entrainante, la belle n’a pas vraiment de mérite car le son de fond, sa superbe instrumentale n’est qu’un –ATTENTION– vieux sample ! Pratique courante dans l’industrie de la musique, la technique bien connue du recyclage musical, plus connue sous l’expression «  faire du neuf avec du vieux » a fait ses preuves, petit topo sur la pratique !
*Bon, facile comme suite de mots. En même temps, en période de come-back, tous les moyens sont bons. Ah dure loi du show-bizness de la jungle ! 

EXEMPLE : Jason Derulo, Watcha Say (2009), sample de ...


 ...  Hide and Seek, d'Imogen Heap (2005) 


Bon, un petit top 5 des samples de l'année 2010 pour continuer dans la lancée !

#1B.O.B. feat Bruno Mars, Nothin' On You , sample de ...


... de Papa was too, de Joe Tex (1966)

 #2 : Breakbot feat Irfane, Baby I'm Yours, sample de ...


... Change, You're My Number 1 (1982)


#3 : Duck Sauce, Barbra Streisand, sample de ...


... Gotta Go Home, Boney M. (1979)


#4 : Martin Solveig feat Dragonette, Hello, sample de ... (à partir de 0:25)


... Paper Planes, de M.I.A. (2007)


#5 : Rihanna, S&M, sample de ... (à partir de 2:32)

 

... de Let's Go To Bed, de The Cure (1983)

 

Et sinon, Who Sampled est votre ami !

dimanche 12 juin 2011

L'humeur de l'après-midi

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Aujourd’hui, j’ai des articles à écrire mais l’envie et la motivation n’y sont pas. La remise en question n’est pas loin. Écrire sur un coup de tête ou devenir une machine à écrire des articles ? Je choisi la première option, de loin. Mais quand le travail nous impose une cadence sans fin, jusqu’à faire des heures supplémentaires pour tout boucler dans les temps, le plaisir s’estompe petit à petit. On reste là, devant la télévision, à s’abrutir encore et encore. Le bordel d’une vie en toile de fond. Les seules satisfactions résidant dans la joie d’avoir terminé, d’avoir pondu un papier à la limite du potable : évidemment, si tout avait été fait plus tôt, ça aurait été « parfait ». Mais quel intérêt d’écrire un papier parfait ? Sans ratures, sans relectures, tout ça à l’air tellement lisse et sans vie. Merci donc à cette procrastination , celle qui m’accompagne depuis plusieurs années déjà, qui m’apporte l’excitation quand l’échéance se fait proche, celle qui me pousse dans mes limites, mes retranchements et qui détruit le semblant d’organisation que j’essaie de conserver, la faute à la norme. Oui parce qu’être un procrastinateur aguéri, ce n’est pas toujours forcément bien vu, dans les études comme au travail. Déséquilibrée vous dîtes, du tout ! C’est ainsi que je me mets à « googliser » à tout va, comme à mon habitude, je tombe sur ça :
Peur de l’échec
Le sujet préfère retarder le travail au maximum jusqu’à estimer qu’il est trop tard pour le faire. Il dispose alors d'un prétexte à l'échec. On retrouve ici par exemple l'une des raisons qui caractérisent le « syndrome de l'étudiant ».
Cette attitude semble liée à une éducation exigeante, fondée sur une culture du résultat. Le sujet prend l’habitude de ne plus pouvoir engager une action sans penser à l’évaluation qui la suivra et cherche alors à éviter les conséquences fâcheuses. La procrastination peut se trouver chez des sujets très doués dans leur domaine et — paradoxalement — manquant de confiance en eux en profondeur.
Exemple : un étudiant qui stresse à l’idée de rendre un mémoire inintéressant. Source : Wikipédia
Pourquoi est ce que je me reconnais dans ces paragraphes ? Pourquoi les mots « culture du résultat » sonnent à mon oreille comme familiers ? Comme quoi, la procrastination est un mal beaucoup plus profond que ce qu’on en pense dans l’esprit collectif, où, tous les « reporteurs à demain » sont baptisés de flemmard, feignasse, fainéant, paresseux et j’en passe. Sur ce je débranche et m’en vais combler le trou béant de ma culture cinématographique.
 

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